Sunday, April 04, 2004
Der Himmel über Berlin
Peu à peu cela s’écarte. La vie d’un côté. Le regard, de l’autre, qui accumule des images dans les temps morts de la vie. Des images qui passent. Qui n’ont pas de prix. Que je dispose. Sans suite. Comme un Carnet des temps morts. Recueil de désirs dans les temps morts. Pour rien. Détaché. Comme une voix off dans la tête. De tout ce que l’on croise et que l’on n’entend pas. Tout ce qui se dit plus ou moins confusément dans toutes ces têtes. Que je croise. Celles qui sont absentes. Qui n’est pas dit. A personne. Du bruit, mais tout ce qui brille un instant et s’éteint. Qui s’efface. Qu’on oublie. Dont rien ne reste. L’immense beauté des désirs inassouvis. Beauté de leurs amorces, tristesse de leur disparition.
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