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Sunday, June 03, 2007

La fille duB 

Elle me fixe quand je pousse la porte et elle dit bonjour pleine de confusion avec du rouge au joue. Elle dit je suis la fille de la duB. Elle a des ballerines avec des talons plats. Elle s'avance et sa jupe courte blanche avec liséré bleu laisse le nu blond de ses jambes lisse. Le dessin de sa culotte large marque sous la jupe où sa beauté pulpeuse promettrait un string. Le petit ringardisme de sa mère. Je pense à sa vulve rouge qui déborde un peu humide là d'un poil touffu et plus sombre qu'elle n'épile pas. Son visage, l'arrête assez droite du nez, le blanc dans les seins gonflés qu'elle propose. Elle baisse le regard comme de chercher à vérifier quelque chose qu'elle ne sait plus trop comment gérer après. L'age biologique qui promène ses écoulements pour la reproduction de l'espèce.

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Clélie 

Clélie a passé 30 ans. Je la vois de dos, elle a gonflé de grandes boucles brunes dans ses cheveux. Son visage, je reconnais sa peau si fine et translucide quasi et très blanche. Je regarde longuement dans ses yeux pour reconnaître qui elle était. Je découvre un peu à mesure qu'elle dit cette fille dont je ne savais rien. Ce moment de ma vie où nous nous sommes croisés. Un déjeuner au Luxembourg avec du soleil où elle décrivait ses sodomies avec du nutella quand elle se laissait préparer par la langue. Loin. La séparation difficile de ses parents dès ses trois ans. Son départ à 18 ans. Cet amant plus vieux pendant 7 ans. Et maintenant. Elle dit, il y a quatre catégories : les juste mariés, pas la peine ; les juste divorsés avec un enfant, trop compliqué ; les céli-baiseurs, aucune envie de construire ; et les vieux mariés, juste pour un coup d'un soir, ça ne me fait pas jouir. L'horloge biologique. Elle a moins froid, défait son manteau, déroule son écharpe, elle à un fin tee-shirt comme avec un léger froncement en filigramme ; il y a dessous ses seins dans des balconnets noirs ou mauves en transparence. Il y a de si fines ridules auprès des yeux et aux commissures. Elle parle des jardins. Elle voudrait construire. Elle a dit non pour partir en Indes avec une proposition... Je regarde dans ses yeux à mesure qu'elle dit des choses. Essayer encore doucement de sombrer jusqu'à toucher avec les mains un peu de vérité soudain comme de l'autre côté de tout.

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La nouvelle maîtresse de D. 

Je ne les connais pas. On me dispose au côté de l'un et en face de l'autre. Chaude après-midi sur le vieux quartier. Elle défait une veste qui propose au beau milieu d'une légère robe blanche un petit débordement de mollesse qui bouge. Comme une chair d'appartement pâle de fragilité et de nudité veinée de bleu et que tout mouvement remue. Un visage comme depuis toujours vulnérable, doux, avec un peu des choses qui tombent. Les cheveux très noirs, les yeux en contraste avec le lait un peu humide de ses mamelles dès qu'elle tend le bras pour une carafe ou passer un pain en mie. Elle expose quelque chose de las est comme disponible. Le dos abandonné au dossier d'une banquette de velours épais et les jambes disjointes et ouvertes, les bras un peu ballant sur la table. Elle parle, et l'on comprend que toute cette pulpe exposée et vulnérable est protégée par une voix qui s'excuse et déroule avec maîtrise des explications sur l'épaisseur du monde.

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