Sunday, April 04, 2004
Détail
Place 52. A gauche, le visage posé sur l’accoudoire, de dos, tumulte de cheveux propres comme chiffonnés par bandes dans le sommeil d’un chatain plutôt clair. Du rose aux ongles et cinq fins bracelets de petites perles argent, corail ou multicolores. Les cheveux touchent ma main quand ils remuent à la recherche d’un sommeil plus confortable. A droite, une bande géométrique de peau nue. Plus bas, la taille d’un pantalon de toile noire et légère avec quelques fines rayures argent. Plus haut, sorte de teeshirt court dans une matière de polaire bleu pâle un peu pelucheuse. Entre : le ciel et l’infini.
La peau nue et crémeuse. La climatisation y met comme une respiration, par moment, saisie par le froid qui se raidit, fait apparaître une constellation de petits picots de peau sous des poils invisibles et inexistants. Ces remuements d’intérieur, à l’insu des cheveux de l’autre bord. La vie chaude et frileuse de la peau. Puis, les infimes et immenses reliefs de cette plaine lisse. Un monde de courbes tendues dans ce plat de croupe.
Comme y poser ici lentement et avec application une langue et sa déflagration.
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La peau nue et crémeuse. La climatisation y met comme une respiration, par moment, saisie par le froid qui se raidit, fait apparaître une constellation de petits picots de peau sous des poils invisibles et inexistants. Ces remuements d’intérieur, à l’insu des cheveux de l’autre bord. La vie chaude et frileuse de la peau. Puis, les infimes et immenses reliefs de cette plaine lisse. Un monde de courbes tendues dans ce plat de croupe.
Comme y poser ici lentement et avec application une langue et sa déflagration.
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