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Sunday, April 04, 2004

La peau blonde 

Banquette triple. Assise à côté. Qui se penche et l’enveloppe. Les bruits doux des bouches dans le paysage froid du matin. Pour qui, la culotte blanche synthétique qui sort de la taille basse, beige, et la belle plage d’un-bas-du-dos-haut-de-croupe nue, blanche, avec un infime duvet de poils blonds. Vingt centimètres. Que je ne peux pas ne pas voir. Rien l’été, tout l’hiver. Se nourrir avec le froid des petits espaces de peau qui échappent. L’été, tout l’ensemble mou et chaud avec ce qui luit, ce qui goutte, dont j’aime ce qui s’humidifie. Les secousses du train, qui se serre un peu plus, ce qui baille à la ceinture. Pour qui ? Pour se plaire ? Pour séduire ? Petits clips de désirs qu’on allume au fil de la journée. N’en rien déduire. N’en rien projeter. Simple petit fait de peau des désirs matériels. Mes forfaits et larcins. Qui ne promet, ni n’invite à rien. Petite surface de blanc avec pulsion de vie au fond, derrière, qui en fait le velours. Si je touchais ? Continuer mon chemin... Passer mon chemin.

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