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Sunday, April 04, 2004

Ne pas marcher sur les pelouses 

Tout ce que le regard voit. Savourer ce qu’on y invente ou comprend. Et tout ce que du visage, du corps... nous laissons voir. Tout ce que nous ne mesurons pas et qui déroute. Peur du décallage entre ce que nous laissons voir et ce qui est vu. Entre ce qui est aperçu et ce qui est observé. Ce qui est offert et ce qui est dérobé. Il faut un ajustement. Ce qui est délictueux, c’est le décallage des désirs. Deviner de ce qui se laisse voir, ce qui est toléré être vu et avec une légère insistance, ce qui est exposé, la légère satisfaction de ce qui s’allume et l’effarouchement de ce qui laisse prise. Un visage qui passe et les pelouses interdites.

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