Sunday, April 04, 2004
Taille basse
Le temps plus frais et les chemisiers qui s'alllongent. Les quelques moments par jour où les objets de ce journal passent. Dans le train, grande, un peu large, cette tranche nue que bientôt avec l'automne on verra de moins en moins, cette belle mollesse du ventre qui bourle à la taille basse des vêtements. J'aime voir le coton blanc et anonyme de la culotte plus intriguant que les strings rouges vues en Allemagne ou sur l'Atlantique cet été. Un peu de gras doux, le nombril, les petits tatouages d'iris ou inidentifiables qui descendent du dos où remontent des fesses. Plus loin à la sortie du train, deviner la répartition des culottes et des strings dans les escalators, tout ce qui bouge... Essayer de continuer et concentrer cet inventaire. Que le matériel, pas même les barres mats de sueur des métros ou les molesquines des banquettes qui garde un peu d'humidité quand elle se lève après les chaleurs d'aout... seulement les petits faits de désirs. Dédoubler le désir... les moments où il s'épuise, les moments où il agresse, les moments où il est fluide et se répend sur tout ce que je vois. Maintenir cette obsession.
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