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Wednesday, August 11, 2004

Le désir est un muscle qui s'entretient 

Pas le muscle qui se contracte ou se tend. Un état qui s'entretient, qui se cultive, qui se nourrit... Plus on désire, mieux on désire. Le désir s'atrophie si on le nèglige, et il déborde si on l'irrigue. Etre en état permanent de désir. L'éventail de ses objets. Le désir est une fonction biologique. Le sens du désir, ce sont nos orgasmes.
Où en sommes-nous après avoir joui ? Que redevient le sens de toute cette vie ?
Réenclancher le regard disponible du désir... Et l’on peut aussi tout mettre en scènes ou laisser venir comme les états infinis du désir. Comme la béance disponible de toute notre vie matérielle. J’ai tout ici un peu tordu. Jusqu’à faire passer le désir pour sa réplétion. Comme d’autres en d’autres temps courtois, précieux... on fait passer l’attente pour sa proie. Désirer n’est pas baiser. Et baiser c’est tant désirer. Que tous les déploiements des désirs est la plus belle des activités, des dessins, des lectures, des conversations, des inattentions, des négligences, des disponibilités, des éruditions, des dégustations... entre les rares et inombrables coïts.

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