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Tuesday, September 07, 2004

Support-suface 

La fesse est une surface ondulatoire que supportent des élastiques. Qui me précèdent, comme une petite houle. La beauté du désir dès avant la rencontre. Son matérialisme radical. D'où certains effrois. Le désir précède la rencontre. Le désir est d'abord désir support-surface avant d'être désir de quelqu'un. C'est l'évidence pornographique. Je mouille pour un corps mais je mouille pour personne. Une pulsion dans ma biologie m'oblige peu à peu a découvrir-respecter la personne qui désire aussi sous les supports-surfaces. A l'évidence c'est mieux ; mais ça n'est pas premier.
Donc suivre l'ondulation, tantôt molle, tantôt contractée de la fesse qui remue à marcher vite devant moi. Le support n'est pas toujours visible : string qui s'efface ou string qui s'exhibe. La surface devient parfois volume. Dans la marche, il y a curieusement deux familles de fesses. Avec un peu de rigeur, il y a celles au léger oscillement du haut vers le bas. Et il y a celles qui font un balancement horizontal de la gauche vers la droite. Ces dernières ont le galbe plein, la mollesse opulente. Elles appellent au délit de confort. Bien sûr je pourrais penser à autre chose ou regarder où je marche. Mais cette vie m'aspire. Je suis les reliefs instables. Ce qui bouge, se creuse et rebondit. Les toiles qui moulent et exposent. La surface est une épaisseur. Une consistance de mouvement dans la nudité apparemment si lisse et terne de la fesse. Pour ne rien dire du grain de cette rondeur si l'on y regardait de plus près. Un parfois fin grenu symétrique et répétitif dans la fesse de poule.

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