Thursday, October 07, 2004
Le désir dure trois heures
Elle écrit sur Internet les plaisirs qu'elle se donne. Je croise par moment ces échanges virtuels. Tout devient possible. Intense. Presque vrai.
Et c'est comme un coït : la détumescence finit par remettre les objets à leur réalité terne et inenchantée. Après l'extrème tention où tout humidifie, l'obsession s'éloigne. Toute la vie encombrée redébarque, et dissipe ces trois heures de désir en apnée. C'est ainsi que je n'en retiens ici que le nylon et les désirs.
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Et c'est comme un coït : la détumescence finit par remettre les objets à leur réalité terne et inenchantée. Après l'extrème tention où tout humidifie, l'obsession s'éloigne. Toute la vie encombrée redébarque, et dissipe ces trois heures de désir en apnée. C'est ainsi que je n'en retiens ici que le nylon et les désirs.
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