Saturday, January 22, 2005
Nous étions si proche
L'intimité qui nait au fil du voyage avec ce corps assis à vos côté qui bouge, s'étire, s'assoupis. Vous touche, sa chaleur. On se connait peu à peu, ou plutôt on en a l'illusion, le désir. Les petits négligences ou affeteries intimes, les doigts sur la peau, dans les cheveux, des petites marques rouges. Sa main sur sa joue. Ses petits soupirs en feuilletant des magazines people. Sa main qu'elle glisse un moment dans son cou, sous son chemisier, au chaud. D'un petit geste doux, je la vois se caresser doucement l'annulaire droit avec l'auriculaire. Parfois elle se gratte un peu le front, fronce les sourcils, regarde de plus prêt. Elle tourne avec désinvolture les pages et se croise les bras sur ses seins qu'elle serre comme pour se donner du conford. Il est déjà si tard. Elle mange un sandwich au fromage préparé dans un papier d'aluminium. Les bruits de sa bouche, les muscles de la bouche, de la joue, les maxilaires, un fil de salive. Elle s'inquiète des miettes qu'elle épluche sur la poitrine, les cuisses en jean. Et puis d'une seule continuité elle dénude la totalité de sa clémentine en vérifiant des sms.
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