Wednesday, February 09, 2005
Eurostar
Des ovales d'écaille sur les yeux. De la mollesse un peu grasse chez l'un, des gestes fermes et saccadés chez l'autre. Comme qui jouent les affaires. Les laptops ouverts. Très décidés sur trois mots exposés sur des power point. De l'anglais partout dans du français. Les élastiques visibles qui coupent l'épais de la fesse sous des pantalons 70. Veste de tailleur stricte sur chemisier haut. Voix fermes. Ils sont le monde. Je regarde de la boue et des branches mortes dans les sous bois. Je vois la vitesse à laquelle les deux voies se disjoignent. Aspirés par le grand vide. Comme sûrs, maître et conscient de quoi ? Le temps, du balcon, d'en découvrir les côtes.
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