Friday, August 12, 2005
Prunelles vertes
Le nez au vent je déambule. Soudain je la découvre. Il me faut un petit temps pour la reconnaître. C'est le 12 août et ses jambes sont bronzées comme sur aucun blog. Je vois bouger ses seins dans les échancrures de son débardeur. Aujourd'hui il fait chaud et elle a risqué les seins libres. J'aime cette allure délibérée. Son jupon qui balance sur ses petits déhanchements, droite, gauche, droite, gauche. Elle ne me voit pas, mais je devine qu'elle ne rate pas les regards qu'elle allume : ce jeune type dans sa voiture, ce monsieur et sa fille en bonbon, trois jeunes loups derrière cette vitrine... Alors la jupe qui volette, le bassin qui bouge, les bouts des seins durcis un peu sous le débardeur et ces prunelles si vertes. Cette chaleur et ce pas vif qui met du moelleux à la peau. Je la vois bien qui offre un peu, laisse saisir... Elle est à nous pour une envie qui lui a prise aujourd'hui parce qu'il fait si beau. Un moment, puis disparaît, comme une apparition et affairée pour aller où... Elle sourit comme d'un mauvais coup. Ce qu'elle ne sait pas c'est que je suis le gynéco... et que je risque d'arriver en retard à ma prochaine consultation où elle a ce rendez-vous pour sa mycose après la pharmacie.
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